Revue de séries !

Bon entre la Manif pour Tous, les derniers soubresauts d’un #gamergate aux abois, Sarkozy qui gesticule mais qui même de son côté commence à agacer, ébola qui arrive et des califoutraques en Syrie, j’avais l’embarras du choix pour attirer du troll, pour faire chier le monde, pour me prendre la tête sur twitter, en bref pour faire ce que je fais depuis le début de ce blog (sauf le premier article, qui était très calme, positif même, je devais être malade).

Donc au détour d’un de mes nombreux trajets ferroviaire le long de la sublime, que dis-je, magnifique ligne Lyon-Dijon-Laroche-Paris, je me suis dis « mais tu parles de ce que tu aimes pas, mais pas de ce que tu aimes ». Donc là déjà mon voisin m’a regardé d’un drôle d’air et j’ai essayé, maladroitement, de lui signifier que j’avais une oreillette bluetooth très discrète. Ensuite il a changé de place (dans un train plein, c’est dire si je le saoulais). Donc voilà j’aurais pu vous parler jeux-vidéo, film ou quoi, ou qu’est-ce, mais j’ai choisis de vous faire un petit check up de mes séries que je suis en ce moment (tout à fait légalement, est-ce utile de le préciser). Pour les nouveautés je vous filerais un résumé relativement détaillé du gros de l’intrigue (no spoil bien sur), ainsi qu’une petite fiche technique, pour les séries déjà en cours j’essayerais de ne pas spoiler mais de faire une critique intéressante, et dans le cas échéant je vous dirais où en est la série dans sa diffusion (pour toutes les séries je vous mettrais un lien vers l’article de Wiki, en anglais, car plus complet)
Commençons sans préambule par les série de cet été ! Bon y’en a jamais des masses en été, généralement c’est pas très, très bon, et puis voilà.

Nouveauté de cette année, toute belle, toute fraiche :

Extant (CBS, produite par Steven Spielberg, crée par Mickey Fisher, avec Halle Berry, Goran Višnjić)

extant-tv-show-promo-logo

Enfin une série produite par Spielberg qui n’est pas à jeter par la fenêtre (avec l’eau du bain). De quoi ça parle cette chose. Et bien c’est à propos de l’astronaute Molly Woods qui, après une mission solo de treize mois, revient sur Terre. Qu’elle n’est pas sa surprise quand elle se rend compte qu’elle est enceinte … alors qu’elle est censé être stérile … La série se place donc entre deux sources d’inspirations : A.I. (le mari de Molly a fabriqué un androïde qui leur fait office de fils, bah ouais comme A.I.) et La variété Andromède par Michael Crichton (cliquez sur le lien, ça renvoit a wiki, c’est magique l’hypertexte). Parfois la série se perd un peu entre ses deux sources d’inspirations, mais nous offre au final un fort sympathique trhiller de SF, mâtiné de drames familiaux, et de légères réflexions sur les avancées technologiques, et leur place dans une société où les machines prennent de plus en plus de place. En bref Spielberg réitère enfin le succès de Disparition et j’ose espérer que ça ne sera pas un one shot. Sans oublier que Halle Berry est exceptionnelle dans le rôle principal, comme quoi entre ça et Cloud Atlas, elle prouve que son oscar était pas un accident (et que Catwoman c’était la faute à Pitof).
Outlander (Starz, produite et créée par Ronald D. Moore, avec Caitriona Balfe, Sam Heughan)

sn9r

Vendue comme une série pour nana romantique et historique, mais bon, venant du créateur de Battlestar Galactica, Outlander est un peu beaucoup plus que ça. La série raconte l’histoire de Claire, ancienne infirmière pendant la guerre , qui, après avoir touché un putain de mégalithe en écosse en 1945 se retrouve en 1700 et des brouettes. Imaginez un peu le temps d’adaptation. Alors oui y’a de la romance, oui le publique ciblé est visiblement féminin, mais la série ne prend JAMAIS son public pour des midinettes ou la ménagère de moins de 50 ans. Très bonne chronique de l’écosse du 18ème siècle (je le sais j’y étais), la série est visuellement sublime (putain c’est beau, c’est beau, c’est juste BEAU), et l’intrigue ne tourne pas uniquement autour de la belle et son prince charmant (belle qui soit dit en passant est sérieusement badass, et quoi de plus incongrue qu’une féministe libérée du milieu du 20ème siècle au milieu de l’écosse féodale machiste du 18ème siècle). La série est sérieuse, intelligente, intéressante, parfois amusante, jamais condescendante sur son public « cible ». Bref même si vous êtes « un mec, un dur, un tatoué » regardez Oultander ça vous apprendra peut être deux trois choses sur les femmes.

Intruders (BBC America, produite et créée par Glen Morgan, avec John Simm, Mira Sorvino)

intruders

Cette série est spéciale. Seconde série de BBC America que je regarde (un jour je vous ferais un papier consacré uniquement à pourquoi Orphan Black c’est de la bombe bébé), je ne saurais dire si j’adore ou si je regarde juste paske c’est foutrement bizarre. Ça parle de Jack Wheelan, ancien inspecteur à la police de Los Angeles, qui sent sa femme changer et se comporter comme quelqu’un d’autre. L’aspect quelqu’un d’autre est ici important. On comprend vite que certains personnages … ne sont pas la personnalité originale de ce corps. Ouais j’vous avais dit c’est étrange. La saison n’est pas finit (mais bon il reste un épisode donc je pense pouvoir donner un avis), mais j’arrive vraiment pas à me faire un avis net là dessus. Visuellement c’est très beau, il y a cette espèce d’ambiance onirique où on a l’impression de flotter dans un rêve, ou de voyager de nuit dans une voiture sur une route mal éclairée. Bref tous ça pour dire que cette série est un peu difficile à critiquer clairement, je ne peux que vous encourager à aller voir par vous même, jeter un oeil aux premiers épisodes. Moi j’ai aimé, je garantis pas pour tout le monde.

The Strain (FX, produite et créée par Guillermo Deltoro et Chuck Hogan, avec Corey Stoll, David Bradley)

the_strain

Alors je suis très partagé sur cette série. Vraiment. Le concept de base est excellent (revisiter le mythe du vampire, en le traitant à la manière d’une épidémie de zombies), mais là où The Strain échoue lamentablement c’est à nous donner des personnages attachants (et qui agissent de manière LOGIQUEMENT, mais j’y reviendrais). Prenons juste le personnages principal : Eph Goodweather, ancien alcoolique, égocentrique, accros au boulot, ne croit JAMAIS ce que le Van Helsing de service lui dit, même après avoir décapité une centaine de putain de vampire…. …. … je sais pas mais moi j’ai un BRIN de mal à m’y attacher. Je parlais de la logique de la série …. bon déjà toute série fantastique nous demande un peu de suspension de l’incrédulité, ça va avec le genre. Mais quand les personnages ont des actions manifestement stupides, illogique dans leur personnages, et aberrantes de manière générale ça agace un brin. Je parlais plus haut de Eph qui refuse de croire Abraham (le Van Helsing) : au début ça fait sens. Eph est un scientifique, il ne croit pas à toute cette merde, bref voilà. Mais quand Abraham lui a montré les preuves, lui a montrés des putains de vampires IL CONTINUE A DOUTER ! ALORS QU’IL EN A DISSÉQUÉ UN ! Enfin bref cette série a de nombreux défauts, elle est souvent bancale, parfois stupide, mais pourtant, pourtant, j’ai envie de continuer, car il y a quelques moments de grâces, des moments où sous le vernis de la médiocrité estivale on voit un début de grandeur. Et puis c’est DelToro, et je serais déçu d’arrêter si vite (ce qui m’amène à ma transition).

Les séries d’été qui sont pas si nouvelles, mais pas trop vieille non plus :

Under The Dome (saison 2, CBS, produite et crée par Brian K. Vaughan, avec Mike Vogel, Rachel Lefevre)

under-the-dome

Bon autant The Strain y’a des trucs à sauver, là y’a rien. Comme pour DelToro, voir le nom de Stephen  King au premier zode de la saison (rappelons que la série est « adaptée » du livre Dôme de l’auteur), m’a un peu forcé à reprendre cette saison. Le raisonnement étant « ayé King revient, il prend les commandes du navire à la dérive, tout va bien se passer » … … ha le con. Donc oui King a écrit le premier zode de la saison, oui c’est le meilleurs de la saison (et c’est pas compliqué), oui il fait un caméo … mais il a dû aller aux fraises car après ce premier épisode, la série part en roue libre. Personnages d’une bétise abyssale, situation aberrantes, intrigue fouillie et stupide, réalisation plate au possible (dieux que l’effet de « l’oeuf » est dégueulasse « Roger va m’acheter une de ces lampes de hipie qui brillent de pleins de couleurs et bloque la moi sur le rose steuplé »)  et…et…nan je sais pas c’est juste trop mauvais. Et pourtant je vais regarder la saison 3 car ça en devient drôle tellement c’est mauvais.

Defiance (saison 2, SyFy, créée par Rockn S. O’Bannon, Kevin Murphy, Michael Taylor, avec Grant Bowler, Julie Benz)

659294971877258565

Ah Defiance, le gros projet d’une chaine spécialisé en SF qui s’était un peu perdue depuis quelques années (SyFy, perdue dans les méandres de téléfilms de requins et téléréalité à la con autour du PARANORMAL SPOOKY CA FAIT PEUR). Gros projet cross média (la série et le jeu son censé s’influencer, quoique je n’ai pas joué au jeu) le jeu vidéo a rencontré un succès limité (mais néanmoins est joué et apprécié apparemment) et la série de même. J’ai un faible pour cette série je dois l’avouer ; j’aime beaucoup l’univers, les personnages sont sympathiques et, si les intrigues sont pas flamboyantes, on passe généralement un très bon moment. C’est typiquement le genre de série qui vaut le coup d’être regardée quand tu sais pas quoi faire, et que t’as rien d’autre. Mais il y a un truc sur lequel elle se démarque c’est son style visuel. Il y a un certain effort pour développer les différentes culture aliens par le visuels et c’est âchement bien foutu (je pense que ça vient de l’aspect cross média). A propos des cultures aliens, elles sont toute plus ou moins développées, et où toutes leurs petites caractéristiques qui les rendent fascinantes. A voir, vu la disette de SF à la télé ces derniers temps (SyFy is back in the game avec plusieurs pilotes de prévus, croisons les doigts car il y en a des alléchants).

Donc ceci couvert passons désormais au coeur de la chose. Les séries de l’automne (donc en fait les séries principales quoi, celle qui durent jusqu’à mars/avril). Gardez bien une chose à l’esprit : je vais parler de série qui n’ont qu’un, deux ou trois épisodes à leur actif cette saison, ce n’est PAS un avis définitif sur la série ou sur la saison, juste un premier point de vue (surtout pour les nouveautés en fait).

Les nouveautés, toute neuve, qui sentent encore la voiture neuve :

Gotham (3 épisodes, Fox, produite et créée par Bruno Heller, avec Ben McKenzie, Donald Logue)

4GothamCity-610x343

Bon … comment dire. Quand la série a été annoncé je faisais, encore une fois, partie de ceux qui lui donnaient le bénéfice du doute à côté de ceux qui s’écriaient « putain une série Batman sans Batman ». Ca me paraissait une bonne idée de parler de Gotham avant Batman, de Gordon a ses début et de manière générale j’étais juste content d’avoir un peu de Batman (sans Batman) toute les semaines. Les bande annonces étaient alléchante, bref j’attendais beaucoup cette série. Bon, vous l’avez compris, rien ne se passe jamais comme on l’espère en matière de séries. Le pilote était sympa, le second épisode un peu plus discutable, quant au troisième c’est portnawak. La série est (pour l’instant) plombé par deux tons totalement antinomiques : le réalisme à la Nolan et la folie furieuse à la séries des 60s. Vous voyez où ça coince. La série oscille entre ces deux approches de la ville de Gotham et ça crée ces espèces de trucs un peu irréels : on te parle d’un réseau de trafic d’enfants (dur), mais c’est organisé par deux méchants sortis d’un cartoon (kitch). Ca te parle d’un justicier qui punis les ordures de Gotham … en les attachants à des ballons. Sans compter que l’ombre de Batman (qui n’est pas censé apparaitre avant une bonne quinzaine d’année, la série débutant par le meutre des Wayne) plane sur la série, l’empéchant de réellement trouver sa place. Bon on est encore au début, on est pas à l’abris d’un miracle comme pour Agent of SHIELD (qui sans Winter Soldier serait restée moyenne), mais pour l’instant je suis dubitatif.

The Flash (1 épisode, CW, produite et créée par Greg Berlanti, avec Grant Gustin, Candice Patton) (putain ce nerd quoi)

the_flash_posterro_4319

En voilà un putain de bon pilote ! The Flash est le spinoff de Arrow (voir plus bas). Bon évidemment vous vous en doutez … ça parle de Flash et de ses début à Central City. Voilà on ne peut plus concis. Diffusé sur CW (la chaine « pour ado » du groupe Warner) le pilote a quelques éléments qui étaient la partie la plus chiante au début d’Arrow : un putain de triangle amoureux relous en premier lieu. Mais c’est quand même moins présent que dans la première saison de sa grande soeur. Nan le plus important ici c’est que DC, malgré que sur le grand écran ils se fassent totalement laminer par Marvel, qui a comprit bien plus tôt qu’un univers cohérent pour ses films étaient bien mieux que des one shot, arrive enfin à faire un « TVverse » qui vaille le coup, bourré de clin d’oeils aux comics, et de personnages issus des la longue histoire de la maison. Bon je doute qu’on voit apparaitre des personnages emblématiques comme Batman, Superman, le Joker, Lex Luthor dans les séries diffusées sur CW (apparemment une série Green Lantern serait aussi dans les cartons de la chaine), mais il n’est pas exclut de voir apparaitre des héros et méchants secondaires tout aussi intéressant (Nightwing, Harley Quinn par exemple). Bref The Flash vaut le coup rien que si vous suivez Arrow aussi, mais en tant que série toute seule ce pilote n’annonce que du bon. On est pas à l’abris de l’accident industriel, mais quand je vois ce que les créateurs ont réussi à fait avec Arrow j’ai bon espoir !

Star Wars Rebels (2 épisodes, Disney XD, produite et créée par Dave Filoni, avec Freddie Prinze, Jr., Taylor Gray)

sw_mli_rebels_character-generic

Première dose de Star Wars post rachat par Disney, autant dire qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur, la qualité de cette série d’animation devant lever les doutes des fans les plus hardcore (en particulier ceux déçus par l’annulation sans préavis de Clone Wars, dont je fais partis). Autant dire que pour ce pilote le pari est réussi. Quand on se souvient de la daube infâme qu’était Clone Wars a ses débuts, ce double épisode fait office de mini film d’introduction à la série et est d’une qualité bien supérieur à ce que tonton Lucas nous a servit sur grand écran pour introduire son aînée (qui, je le rappelle, malgré la remise à plat de l’Univers Étendu par Disney, fait encore officiellement partie du canon de la saga). Bon pour faire court la série nous compte les aventure d’Ezra avec une bande de hors la loi, entre la prélogie et la trilogie originale, et a l’ambition de montrer les débuts de la Rebellion. Vaste programme qui nécessite un traitement un peu moins enfantin que les début de Clone Wars (qui après les deux premières saisons semble s’être souvenu que ça parlait quand même de guerre). Et en effet c’est un petit peu plus sérieux. Attention hein ce n’est pas sombre, glauque, ça reste pour les enfants, mais il y a certains thèmes abordés qui ne sont pas forcément courant dans une série pour gamin (l’esclavage, la déportation de peuples entiers, les camps de réfugiés). De plus on est face à une série pour enfant qui, dès le pilote, mélange habilement humour léger, et une certaine dose de gravité. Bref si vous aimez Star Wars, si vous avez des doutes sur la capacité de Disney à nous faire des bons trucs autour de la licence, je vous conseille de jeter un oeil à Rebels, ne serait-ce que le pilote, pour vous faire une idée de ce que Mickey a dans les cartons pour la suite.

Les trucs un peu moins neufs, qui sentent pas la voiture neuve, mais pas encore le cendrier :

Arrow (saison 3 – un épisode, CW, créée par Greg Berlanti, avec Stephen Amell, Katie Cassidy)

Arrow-wide

Donc j’ai abordé The Flash plus haut, et j’ai pas mal parlé de Arrow également. Cette saison commence ma foi pas mal du tout. On reste dans la qualité de fin de saison 2, mais les enjeux sont un peu moins sérieux. Cet épisode fait plus figure de « remise à plat » après les événements de la saisons précédente, que de réelle introduction à cette saison. Et c’est pas mal qu’ils prennent un peu de temps pour nous dire où en sont les personnages après ce qu’il c’est passé. Évidemment, série CW oblige, il y a de la romance, mais pour le coup c’est vraiment pas aussi lourd qu’en saison 1 (faut dire que le personnages central du triangle amoureux de saison 1 était relou à l’époque). Bref que dire autour d’un épisode sans spoiler ? Je pense que Arrow continue dans la bonne direction vers laquelle les producteurs l’ont orienté pendant la saison 2, et j’espère juste qu’ils vont éviter de nous RESSORTIR une menace pour Starling City (nan paske ça suffit), et plus se concentrer sur les personnages et comment ils gèrent cette nouvelle situation. (ce qui n’empêche pas que je veux de l’action, des explosion, et des méchants classes).

Person of Interest (saison 4 – 3 épisodes, CBS, créée par Jonathan Nolan, avec Jim Caviezel, Michael Emerson)

person-of-interest-saison-1-serie-creee-par-j-j-abrams-jonathan-10523643gvttu

Cette série est probablement ma série préférée du moment depuis 4 ans. La saison précédente se terminait sur un changement de situation totale pour nos personnages, et cette saison commence fort bien en nous présentant comment ils arrivent à gérer le bordel que les événements précédent ont engendrés (c’est vraiment très dur de faire un résumé sans spoiler ni la saison précédente, ni ce début de saison). Donc on retrouve nos personnages avec une nouvelle identité, sous couverture, en continuant de faire ce qu’ils font depuis la saison 1 : protéger la veuve et l’orphelin avant que des crimes soient commis. Pour rappel Person of Interest est ce que Watch_Dogs aurait du être : une série intéressante sur les dérive de la surveillance à tout va, mâtiné de thriller technologique, avec une freaking guerre d’IA qui se prépare. Les trois premiers épisodes arrivent toujours aussi bien à mélanger humour, et tension, pour nous raconter des histoires de personnes normales qui se retrouvent dans des situations tendues. Je ne peux que vous conseiller d’aller jeter un oeil à cette série, c’est de la bonne !

Marvel’s Agents of SHIELD (saison 2 – 3 épisodes, ABC, créée par Joss Whedon, avec Clark Cregg, Ming-Na Wen)

Agents-of-Shield-Marvel-ABC

Aaah cette série. Premiers pas de Marvel dans l’univers télévisuel, je dois avouer que ses débuts furent, pour rester polis, très moyen. Ils ne savaient pas vraiment quel ton aborder, et franchement les scénaristes se perdaient dans des affaire de la semaine par forcément intéressantes. Puis arriva les évenements du dernier Captain America, et la destruction du SHIELD. Et c’est là que Agents a pris son envol. Ce qu’il fallait à cette série c’est un bon gros coup de pied au cul, et le cinéma lui a donné (je pense que d’ailleurs c’était voulu ce début un peu lent, pour que la violence du changement soit bien plus frappante). En ce début de saison on retrouve Coulson et compagnie à essayer de relever l’agence, tout en combattant Hydra. La « nouvelle » formule est franchement gagnante, et si la série garde ce niveau tout au long de la saison je lui prédis un gros succès (d’autant qu’avec Agent Carter cet hiver, ça sera notre seule dose de Marvel avant le prochain Avenger). Ce qu’il manque encore à la série est un style visuel un peu moins plat, mais tout le reste c’est du tout bon. A voir ! A continuer ! Vite la suite !

Homeland (saison 4 – 2 épisodes, Showtime, produite et créée par Howard Gordon, avec Claire Danes, Mandy Patinkin)

46635

A la fin de saison 3 j’en avais franchement marre de cette série. Carrie me rendait dingue à être dingue, j’en avais marre de leur histoire avec Brody, bref ça me saoulait. Arrive cette saison 4, et on dirait une nouvelle série, qui par une drôle de coïncidence a les même personnages. On retrouve Carrie en poste à Kaboul, qui, suite à une bavure qu’elle a provoqué à partir de renseignements venant du Pakistan, va enquêter sur ce qu’il c’est passé. Bon en toute honnêteté Carrie est toujours aussi tarée, et on se demande POURQUOI la CIA confie les clé d’un des poste les plus sensible de la planète a une bipolaire qui a prouvé son instabilité. Mais au delà de Carrie et ses folie dignes de son homonyme de Stephen King, on se retrouve face à une enquête qui intéresse. Et je vais continuer juste pour avoir le fin mot de cette histoire. C’est déjà un succès par rapport à la saison précédente.

Les série vénérables, qui sentent plus le cendrier qu’autre chose :

Castle (saison 7 – 2 épisodes, ABC, produite et créée par Andrew W. Marlowe, avec Nathan Fillion, Stana Katic)

348062-castle-saison-7-le-poster-avec-nathan-diapo-1

La saison 6 se terminait par le cliffhanger le plus convenu de l’histoire des cliffhanger : MON DIEU CASTLE EST MORT. Toute personne possédant un peu de logique avait déjà bien compris que NON le personnage éponyme n’est pas mort, et la vrai question était donc « wadafuq est arrivé ». Autant dire que le début de saison 7 se devait de nous donner un mystère qui vaille le coup à propos de cette mystérieuse affaire. Bon je vous le dis de suite : le mystère est intriguant, l’exécution est pourrie. On nous sert le bon vieux cliché du « le personnages principal disparait, et il ne se souvient pas de ce qu’il c’est passé ». En toute honnêteté je pense qu’ils ont conscience de la faiblesse de la narration (dans l’épisode 2 une journaliste le dit directement à Castle dans un accès de méta qui ferait pas tâche dans Community), et que surtout ils voulaient donner un second souffle à la série après la résolution de l’intrigue de Beckett. Et c’est réussi, car, mis à part l’exécution bancale de la chose, le mystère m’intéresse franchement, et je suis curieux. Bon évidemment on retrouve ce qui fait de Castle une série rafraichissante : des meurtres, un Castle gamin, et une Beckett qui sait pas trop où se mettre quand il balance ses théories à la con.  Voilà c’est pas un désastre complet, c’est pas une réussite flamboyante, ça reste une série sympathique, excellente alternative pour ceux qui en ont ras le bol des Experts.

Doctor Who (saison 8 – 7 épisodes, BBC, produite par Steven Moffat, avec Peter Capaldi et Jenna Coleman)

doctor-who-season-8

Sur celle là je peux vous faire une critique un peu plus poussé. On en est à plus de la moitié de la saison, donc c’est suffisant pour se faire une réelle idée de la chose. Cette saison de Doctor Who, marque donc un changement de Docteur, est une nouvelle direction pour la série. Et que c’est bon. Moffat a laissé de côté tout ce qui faisait la faiblesse de Matt Smith (scénario général bancal, Docteur un peu agaçant parfois, compagnons pas franchement utiles) pour littéralement nous ressusciter un Doctor Who qui commençait à nous manquer. C’est la magie de cette série. A chaque régénération du Docteur la série peut se permettre de changer aussi. Et autant dire que Capaldi fait un boulot de dingue. Son Docteur est sombre, fou, et parfois dangereux. Clara est enfin utile et commence à devenir le meilleur compagnon depuis Donna. Les épisodes s’amusent à déconstruire le mythe du Docteur, pour mieux nous changer notre vision du personnage. Et la toile de fond de la saison n’est pas gâché par une mythologie trop lourde, seulement par un petit mystère à peine plus élaboré que les indices de l’ère Davis. Je dois dire que je suis franchement emballé par cette nouvelle incarnation du Docteur et que j’espère que Moffat va continuer sur se quasi sans fautes.

Supernatural (saison 10 – 1 épisode, CW, créée par Eric Kripke, avec Jensen Ackles, Jared Padalecki)

14933-11030-diapo-1

Je vais faire court : je ne sais pas pourquoi je continue à regarder cette série. Non pas que ce soit totalement mauvais hein ! Loin de là, ça reste fort divertissant et sympathique, mais je connais tellement les personnages que j’arrive à prédire leur réactions, et je connais tellement la série que je peux dire où elle va à partir d’un seul épisode. En fait ça doit être pour ça : je suis dans une zone de confort quand je regarde Supernatural, je m’attends pas à être choqué, surpris ou quoi que ce soit. Juste à voir des monstres, des blagues à la con, et une mythologie bordélique mais amusante tout de même. La série est devenu un peu comme des chaussons : tu les portes même si ils sont défoncés, parce que t’es bien dedans, et que c’est tes chaussons bordel. Bref voilà tout ce que j’ai à dire à propos de Supernatural : je suis pépère, c’est pas mauvais, c’est pas exceptionnel, c’est ma petite habitude. (et si vous voulez rattraper vous avez 9 saisons, bon courage, mais ça vaut le coup).

ET VOILA, trois jours pour écrire cet article (j’attendais de tout voir, car toute mes séries ont enfin débuté). J’espère sincèrement que mes critiques vous auront été utiles si vous ne savez pas quoi regarder, et n’hésitez pas à me contredire sur certaines séries, je suis là pour discuter !