Où j’essaye encore de me faire des amis.

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Et bah bordel ça fait moult bail que j’ai pas pris la parole ici. Et devinez de quoi je vais pas parler ? Du Gamergate. Mais pas exactement. Tandis que je m’endormais une réflexion m’est venu, en fait ça fait longtemps que cette idée me trotte dans la tête. Pour moi les deux camps dans les guerres idéologiques qui enflamment le web depuis quelques mois (donc pas seulement le GG), sont les mêmes.

Je m’explique. J’ai remarqué que les deux camps sont incapables de discuter. Que ce soit entre eux, voir même au sein des diverses nuances qui composent chaque partis. Dans ces échanges vifs de tweets, d’articles, de statuts, de Une, d’Edito, de vidéos, de podcast, il n’y a JAMAIS de discussion.

En partant de ce constat, et en me retirant de la guerre incessante sur Twitter j’en suis arrivé à la conclusion que les deux camps sont des fascistes. Ouais je pèse mes mots, j’ai pas peur moi.

« Fasciste mais tu vas loin quand même ». Oui, et c’est volontaire (car j’aime être considéré comme un Troll). Les deux camps refusent la discussion. Les deux camps sont campés sur leur position idéologiques. Les deux camps voient l’autre comme le Mal, ou du moins comme une cible à abattre. Les deux camps sont persuadé que leur vision sont la meilleurs pour la Société. Ca marche pour n’importe quel débat sur internet, mais parlons plus précisément de celui que je connais : le Gamergate.

Gamergater : un journalisme éthique et responsable, dénoué de Politique (je ne reviendrais pas que retirer la Politique de quoi que ce soit est strictement impossible, je rappelle que politique signifie « vie de la cité » et que du coup la Politique est partout et tout le temps, donc votre journalisme sans Politique vous pouvez le chercher longtemps). Ce qui conduit à attaquer des publications très ancrées politiquement, mais qui néanmoins sont des vrais journalistes, avec des vrais analyses, et qui sont relativement épargné par les fléaux réels du journalisme de jeux vidéos (j’ai pas vu des masse de personne du Gamergate francophone s’attaquer à Gameblog paske ils font de la daube, par contre tout article un temps soit peu politisé est descendu).

SJW : un jeux vidéo sains pour les femmes et qui inclue tout le monde. C’est magnifique, et oui j’aimerais voir plus de femmes, plus de noirs, et plus de gays dans les jeux vidéos. Et arrêter d’entendre des horreurs sexistes dans les chan des jeux multi. Mais leur combat les conduit à s’attaquer à des oeuvres qui défendent EXACTEMENT ce qu’ils défendent. Exemple le plus précis étant Bayonetta 2 qui se voit taxer de sexisme alors que Bayonetta est un personnage féminin libéré, qui n’a pas honte de son corps, et qui pète la gueule à tout le monde. « Ouais mais t’esu n homme tu peux pas juger ». SI je peux juger je peux avoir une opinion, même si je suis pas une femme.

Donc pourquoi avoir utilisé le mot fascisme plus haut ? Pour provoquer déjà, mais aussi car ces deux « groupes » (où vous trouverez des variantes dans tout débat sociétal sur le net) ne pensent que dans l’absolu. Il n’y a aucunes nuance. Si tu t’éloignes un tant soit peu de la ligne du Groupe, tu es rejeté, on te traite comme un traitre, ou comme pire un membre de l’autre groupe. Sans compter que leur réflexion n’a aucunes nuances.

C’est comme ça que j’ai cessé de suivre Mar_Lard quand elle a commencer à attaquer violemment Frédérique Molas du JDG pour un prétendu racisme anti asiatique (alors que putain il est AMOUREUX de l’Asie, LITTÉRALEMENT), sans même lui donner un tribune pour s’exprimer (la même avec George « Jay » Grouard, journaliste de chez les Tauliers, qu’elle a cloué au pilori, quitte à la bloquer pour qu’il ne réponde pas). C’est pour ça que j’ai bloqué toute personne se rapprochant des Gamergaters car pareil, bien que je sois d’accord avec une partie de ce qu’ils disent (le journalisme vidéo ludique est gangréné), la discussion était impossible, car toute forme de politique, ou de réflexion est abolit chez ces gens !

J’écris ça car encore une fois aujourd’hui j’ai vu Mar_Lard littéralement se foutre de la gueule de Molas du Grenier sur deux ligne d’un court portait dans Libé, et qu’un article m’a particulièrement outré sur la manière dont des gens lié au Gamergate ont détourné les Hugo Awards.